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Lectures, analyses et réflexions de Raphaël
19 mai 2010

Des Ivoiriennes en fête à Saint-Julien-les-villas (Aube)

                      Des femmes ivoiriennes en fête

                               à Saint-Julien-les-Villas

            Le 24 avril 2010, La petite commune de Saint-Julien-les-Villas, située dans l'agglomération troyenne, a accueilli une manifestation de l'Association des Femmes Abouré de France (afafce). Une fête très particulière parce qu'elle visait essentiellement à présenter la culture du pays abouré regroupant les communes ivoiriennes de Bonoua, Grand-Bassam, Moossou, Ebra, Yaou, Adiaho et Vitré.

 

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(M.Daniel Picara, maire de St-Julien-les-Villas, et la présidente Mme Palmot Valérie, au milieu des membres de l'AFAFCE)            

Le Choix de Saint-Julien les Villas pour abriter cette manifestation n'est pas le fait du hasard. C'est Madame Colombe Codazzi, française d'origine ivoirienne, membre du conseil municipal, et l'esprit d'ouverture qui caractérise la mairie de cette coquette commune administrée par M. Daniel Picara qui ont favorisé sa réalisation.

 

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(La présidente Valérie Palmot, posant avec Mmes Colombe Codazzi, Benoist Renée et Mlles Bizzari Patricia et Grimont annick, toutes les quatre très impliquées dans la vie de St-Julien les villas)              

La présence nombreuse des membres de l'association a permis une présentation très réussie - mais qui a malheureusement traîné en longueur - de tableaux des traditions du pays abouré (Groupe Akan) : une danse locale suivie de la présentation publique des jeunes filles nubiles, de la jeune mariée, de la jeune mère, et enfin l'entrée en scène de la cérémonie du dixième enfant.

 

HPIM1297            Les objectifs de l'AFAFCE, très localisés et par conséquent très concrets, présentés par sa présidente Madame Palmot Valérie, ont été vivement salués par le maire de Saint-Julien-les-villas. Si cette fête était assurément une occasion de retrouvailles des femmes (et de quelques hommes) originaires des cités abouré nommées plus haut, l'association ne perd pas de vue qu'en France, elle doit privilégier le souci de faire connaître la culture de ce petit sous-groupe Akan que constituent les abouré de Côte d'Ivoire. Il est certain qu'en s'appliquant à certaines contraintes comme la ponctualité et la rigueur dans le service-repas qui accompagne ses manifestations, l'association peut s'avérer une excellente ambassadrice de la Côte d'Ivoire dans de nombreuses régions de France. Car il est tout à fait heureux de constater qu'une association née en France ait l'audace et le souci de faire connaître un pan de la culture de la Côte d'Ivoire en marge des actions officielles (très rares) de ce pays. Mais ce qui est encore plus enthousiasmant, c'est l'active complicité des autorités de Saint-Julien-les-villas dans cette entreprise.

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(Une belle reconstitution de la cérémonie du dixième enfant en pays abouré)

Raphaël ADJOBI

 

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Commentaires
S
Merci, mon frère Aubin's, pour avoir laissé trace de ton passage. Je te souhaite beaucoup de courage pour le travail sur le pays abouré qui t'occupe actuellement.
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A
Bonjour mon Frère ! <br /> <br /> Je suis "tombé" sur ton site en faisant des recherches sur Internet. Merci de valoriser la culture abouré. Je suis moi-même abouré et je suis entrain de faire des recherches pour produire un petit écrit sur notre peuple.<br /> <br /> Cordialement, <br /> <br /> Aubin's
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C
Bon ben me voilà rassurée Raphaël. Dix enfants pour une seule femme, quel sacerdoce et quelle plaie par les temps qui courent. Je sais bien que les enfants sont une bénédiction, mais parfois je me dis qu'il faut pouvoir raison gardé, mais chacun fait ses choix et je trouve çà bien qu'on en ait tous de différents. Tant qu'on les impose pas aux autres, comme une règle à respecter à tout prix, çà me va. Le mariage traditionnel a encore de beaux jours devant lui en tout cas au Congo-Brazzaville et auprès de notre toute petite diaspora. J'ai encore reçu une invitation pour un mariage qui se tiendra dans quelques jours, et les tourtereaux qui ont la vingtaine et qui comme moi connaissent le Congo par vacances interposés, se sont mariés d'abord traditionnellement il y'a deux ans avant de passer bientôt devant le maire et à l'église. Ils ne sont pas une exception, si j'en crois les mails que je reçois annonçant mariage, naissance etc...<br /> <br /> Qu'en est-il au Togo et au Bénin ? Je suis désolée, j'ai honte, mais je ne me souviens plus de ton pays d'origine. <br /> <br /> Caro
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S
C'est avec plaisir que j'ai répondu à tes questions, Caro ! Dis-toi que ta curiosité me plaît. Tu aurais tort de changer.<br /> <br /> En ce qui concerne les éléments culturels montrés à Saint-Julien-les-villas, ils sont encore en vigueur en pays abouré en Côte d'ivoire. La cérémonie du dixième enfant mourra d'elle-même quand les familles n'auront plus dix enfants ; la présentation publique de la jeune mariée cessera quand il n'y aura plus de mariage traditionnel. Ainsi va la vie des traditions.
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C
Je viens de me relire St Ralph, et j'avais pas réalisé que je t'avais bombardé de questions comme le faisait à une époque, les petits roumains dans le métro à Paris. Comme çà avait tendance à m'agacer, je me dis que tu es d'une patience incroyable. Chapeau. Je vais essayer de me calmer. <br /> <br /> En fait, je crois que je m'attendais tellement pas à ce genre d'articles chez toi, que çà a augmenté ma curiosité et la voilà satisfaite du coup. <br /> <br /> J'espère seulement que eux au moins pensent d'abord à transmettre aux leurs avant de penser à partager avec les autres. <br /> <br /> Je ne crois pas que ce que je viens d'écrire est clair, mais je ne saurais pas l'écrire autrement là tout de suite. <br /> <br /> Caro
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