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Lectures, analyses et réflexions de Raphaël
3 juin 2012

Entretien avec Shlomit Abel

                               Entretien avec Shlomit Abel

                              (auteur du blog RésistanCIsraël)

Je poursuis ma série d'entretiens avec, pour la première fois, une blogeuse. Il faut avouer qu'elles ne sont pas légion sur le net. Je vous invite donc à découvrir Schlomit Abel qui tient le blog "RésistanCIsraël"Shlomit Abel 0003 résolument tourné vers les actualités ivoiriennes.

1. Qui est Shlomit Abel, derrière le blog "Résistancisraël" ?

Shlomit est une femme de 55 ans qui est montée de France en Israël il y a 17 ans, avec un époux, Eliahou Abel, et 4 enfants. C’est une aventure de foi et d’obéissance, un peu folle aux yeux de beaucoup, qui nous a poussés, mon mari et moi à nous solidariser d’Israël et du peuple juif, au point de vouloir être partie prenante de son destin, il y a plus de 26 ans de cela ; un chemin d’obéissance qui nous a poussés à faire des choix difficiles, familialement, socialement, culturellement, financièrement. 

2. Pourquoi appeler "Résistancisraël" un blog totalement dévoué aux actualités ivoiriennes ?

J’ai eu l’idée du Blog, Eliahou celle de son nom : résistanCIsraël ; c’est un seul mot, avec la Côte d’Ivoire « CI » au centre ; la résistance, pour moi à l’époque c’était le mot gravé par la huguenote Marie Durand  dans le roc,  pendant sa captivité de 38 ans (trente-huit ans !) à la « tour de Constance » d’Aigues-Mortes : une résistance que rien ni personne ne peut écraser ; elle ne dépend pas des hommes, c’est une attitude, on peut être libre, même dans les chaînes, parce que le pire dictateur ne pourra pas m’empêcher de penser, de prier, de m’élever, alors qu’il ne souhaite que m’écraser, m’anéantir... 

Israël, c’était notre point d’ancrage ; “Pour que triomphe la vérité, et que de Sion soit béni, consolé et fortifié tout le peuple ivoirien”, dit l’en-tête du blog. ResistanCIsraël, c’est la Côte d’Ivoire dans sa vocation de résistance à l’oppresseur, adossée à Israël, au Dieu d’Israël.

Bien sûr, dans mon esprit, ce blog était destiné d’abord à mes amis et connaissances, chrétiennes et juives, en France et en Israël. Ce bouleversement que j’ai connu, que j’ai communiqué à Eliahou, que nous avons vécu ensemble quand la France a bombardé le palais de SEM Laurent Gbagbo, je pensais naïvement que d’autres personnes le partageraient, partageraient le même cheminement, et que ce blog s’adresserait prioritairement aux occidentaux désireux de s’informer. En fait, il est plus visité par les africains que par les blancs. Deux fois j’ai publié un article sur un site francophone israélien que j’avais écrit pour les ivoiriens, mais je ne le ferai plus. S’il y a eu quelques réactions neutres, voire positives, l’ensemble était tellement hostile, méprisant, tellement absurde, qu’il m’a fallu trois jours pour m’en remettre. 

3. Qu'est-ce qui pousse une non-ivoirienne ne résidant pas dans le pays à s'impliquer à ce point dans le combat de la "Résistance ivoirienne" ?

La Côte d’Ivoire s’est imposée à moi, à nous, aussi radicalement qu’Israël, 25 ans plus tôt ! La découverte d’une amie de France, très branchée sur Israël, puis brusquement  fiancée à un camerounais vivant à Abidjan, m’a poussée à faire des recherches sur la Côte d’Ivoire à l’automne 2010. C’est aussi à cette période, que j’ai eu des échanges très féconds avec un “journaliste” du Nouveau Courrier, l’unique ivoirien que je “connaissais” et qui a été le témoin de ces bouleversements que je vivais ! Cet ami a disparu dans la tourmente du 11 avril 2012 ; je l’ai retrouvé quelques semaines plus tard, il m’a écrit rapidement qu’il était à l’abri, en exil ; je lui ai écrit quelques fois, et puis je ne voulais pas le mettre en danger en communiquant avec lui, parce que je pense que nous sommes un peu surveillés,... et puis maintenant, beaucoup de choses sont censurées, même ici en Israël, dernière en date, l’hymne d’Éburnie qui a disparu de notre blog! 

            Mon implication dans ce combat n’est pas le seul fait de ma volonté, c’est une cause qui m’est tombée dessus, croyez moi ! Rien ne me prédisposait à l’épouser. L’hébreu, bien que nous le comprenions et le parlions,  n’est pas notre langue maternelle ; il reste difficile pour nous d’exprimer en hébreu nos convictions, nos attentes, nos nuances... avec la Côte d’Ivoire nous retrouvions le bonheur de pouvoir communiquer dans notre langue, celle de nos origines et celle comprise de tous les Ivoiriens ! 

Je n’ai jamais milité auparavant, si ce n’est pour Israël, mais jamais avec cette vigueur, cette conviction là ! En fait, c’est la justesse du combat, la personnalité du président Laurent Gbagbo, la maturité des Ivoiriens, leur réflexion, la qualité de leurs articles, leur enracinement dans la foi, qu’elle soit chrétienne ou musulmane qui m’ont mise en route.

4. Apparemment, vous avez choisi de relayer les informations que vous puisez dans des sources diverses plutôt que de publier des productions personnelles. Pourquoi ce choix ? Pourtant, votre dernière contribution à mon blog politique a retenu l'attention du Nouveau Courrier d'Abidjan. Cela ne vous incite-t-il pas à publier pour votre compte ? 

S’il est vrai que la majorité des articles publiés sur le blog sont repris d’autres sources, il m’arrive assez souvent d’écrire ; chez moi c’est généralement sous la forme d’un cri du cœur quand je lis des monstruosités ; Eliahou, c’est d’avantage des articles de fond, de réflexion. Bien souvent, le site Koaci.com  m’aide à sortir de mes gonds et me pousse à coucher sur le papier  ma révolte ! Nos articles sont souvent relayés par d’autres sites amis, et parfois même on les retrouve sur des sites du Moyen Orient, mais pas israéliens, malheureusement ; nous sommes trop anticonformistes, et la politique israélienne étant presque totalement alignée sur celle des Etats Unis...

Nous serions en vérité très heureux, mon mari et moi, de vivre de notre plume, parce que c’est un investissement énorme, si on compte le temps passé à écrire, à sélectionner des articles, les corriger, les surligner. Parfois il y a aussi des problèmes techniques...

Si je viens d’être publiée par le Nouveau Courrier d’Abidjan, c’est vous qui me l’apprenez... Par le passé déjà, - deux fois je crois -, un article paru sur d’autres sites, avait retenu leur attention ; mais ce n’est pas le journal qui me l’a appris, ce sont d’autres blogueurs ! En fait je n’y suis pas abonnée, tout simplement parce qu’en Israël la vie est très chère, et notre situation financière loin d’être mirobolante ! Mais être relayée par le Nouveau Courrier d’Abidjan, oui c’est un honneur! 

5. Que pensez-vous des blogs africains et ivoiriens en particulier ?

L’hiver dernier, au fort de la crise ivoirienne, beaucoup de blogs africains étaient solidaires de ce que j’appellerai le viol de la Côte d’Ivoire ; d’ailleurs je les remarquais souvent à cause de leur engagement aux côtés du président Gbagbo, avant de remarquer qu’ils n’étaient pas ivoiriens ! Mon premier souvenir, c’est Cameroonvoice, Lynxtogo, Ivoirebusiness… Au fil du temps, il s’est même noué une affection, sensible parfois juste par un retour, un merci chaleureux pour une contribution, des encouragements… Pareil pour beaucoup de sites ivoiriens, où des blogueurs sont devenus des amis, des confidents : regards croisés, Abidjandirect, infodabidjan, la Côte d’Ivoire Debout, les blogs français de Saper Aude et Jean Delugio. Il y en a aussi avec lesquels je n’ai aucun lien, aucun contact, peut-être se méfient-ils de moi, peut-être est-ce le fait que je sois juive, et surtout israélienne... Au delà des blogs, il y a aussi le réseau social Facebook qui fonctionne comme une plateforme d’échanges d’informations, et où se nouent beaucoup de relations chaleureuses.

6. On dit souvent que s'engager pour une cause est formateur. Pensez-vous avoir déjà tiré quelque bénéfice de votre engagement dans la "Résistance ivoirienne" ? 

Oui certainement, cet engagement m’a ouvert les yeux sur une réalité insoupçonnée : celle d’un militantisme où il n’y a pas d’un côté ma vie privée et de l’autre les choix politiques. Étant bien entendu que ces choix sont déterminés moins par l’opposition droite-gauche – nous savons malheureusement ce qu’il en est, en France de la « gauche caviar », celle de BHL, de Jack Lang ou de Fabius… -, que par l’opposition vérité-mensonge, justice-injustice. Il en est de même en Israël, où, au fil des alternances politiques, ce qui ressort avant tout, ce sont des intérêts à sauvegarder, une indifférence presque totale à la pauvreté, à la misère et à l’injustice, des promesses jamais tenues, l’ajournement sans fin des mesures destinées au mieux être des populations fragiles.

Depuis que je suis entrée en résistance ivoirienne, je ne suis plus la même: j’ai découvert le mensonge, la fraude, la corruption et l’esclavage érigés en raison d’état !

La parole « Consolez, consolez mon peuple »,(Ésaïe 40) avait scellé mon engagement aux côtés d’Israël, quarante ans après la shoah, parce que j’avais besoin d’apporter ma réparation, une bien piètre contribution par rapport à tout le gâchis qui avait été commis, mais voilà je ne pouvais plus tourner les yeux vers le seul crucifié alors que j’avais découvert tout un peuple crucifié par ceux là même qui s’érigeaient en censeurs et qui lui avaient volé sa place ! 

« Plus jamais cela », et voilà que la France - que l’on ne peut à ce moment-là accuser d’antisémitisme puisqu’elle  vient d’être  victime de la barbarie nazie -, met en place le 25 décembre 1945, le franc CFA qui va plomber sans aucune chance de s’en sortir les colonies françaises d’Afrique - comme cadeau de Noël - à la sortie de ce traumatisme d’une guerre mondiale qui n’a pas épargné beaucoup de familles ; ça vous douche, et vous enlève vos dernières illusions!

Depuis que je suis enfant, un texte biblique a toujours été présent à mes côtés, c’est Michée 6, v. 8 « On t’a fait connaître ô homme ce qui est bon et ce le Seigneur demande de toi, c’est de pratiquer la justice, d’aimer le bien et de marcher humblement avec ton Dieu.» J’ai l’impression de le vivre pleinement dans mon engagement avec la Côte d’Ivoire. A travers lui, je renoue tout simplement avec mon véritable appel, celui d’être au service du Dieu Créateur et libérateur, et ce, depuis Israël qui est si important pour beaucoup d’ivoiriens. Avec eux et le président Gbagbo, j’ose le pari d’affirmer qu’avec Dieu, le Dieu d’Israël, il est possible de remporter la guerre contre le néo nazisme de l’Occident, contre cet asservissement totalement indigne d’une France qui a dévoyé des expressions aussi nobles qu’ « ingérence humanitaire », « communauté » internationale, pour désigner, comme lors de la conférence de Wannsee en 1941, en version déguisée, la plus horrible des dictatures en marche, qui déshumanise l’homme pour mieux l’avilir et le dépouiller. 

Je ne suis rien, je veux simplement proclamer cette vérité qui vient de Sion, cette justice qui vient d’en Haut et qui va rétablir le peuple de Côte d’Ivoire dans son droit, lui ramener son Chef. Comme dit dans l’entête du blog, depuis Jérusalem “bénir, consoler, fortifier”, c’est mon unique ambition ; et par delà mon engagement, c’est moi qui ai été infiniment comblée dans cette quête de sens pour ma vie et celle des Ivoiriens qui veulent que justice leur soit faite, ici et maintenant. 

Entretien réalisé par

Raphaël ADJOBI

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CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIRE<br /> <br /> <br /> <br /> cote,divoire,derive,dalassane,ouattara,cote,divoire,CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIREEn Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara redouble de violence à l'approche de la présidentielle d'octobre prochain, dans sa chasse méthodique aux partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo toujours détenu.<br /> <br /> <br /> <br /> Enlevés au début du mois de mai à leurs domiciles par la police spéciale créée par Ouattara, trois dirigeants du FPI (Front Populaire Ivoirien), le parti créé par Gbagbo il y a plus de trente ans, ont réapparu dans trois prisons du nord du pays où ils ont été envoyés après être passés par la case DST. Dans un premier temps, un juge les a inculpés de "troubles à l'ordre public" et "défiance à l'autorité de l'état". Voyant que ce délit nouveau de "défiance" était très fantaisiste au regard du bon exercice du droit, la justice a rectifié le tir et l'a requalifié en "discrédit sur une décision de justice, violence et voies de faits sur les forces de l’ordre, rébellion et atteinte à l’ordre public".<br /> <br /> <br /> <br /> Depuis son arrivée au pouvoir, Ouattara, qui avait promis, durant sa campagne électorale, de travailler pour l'établissement d'un véritable état de droit, multiplie les décisions partisanes au point que ses adversaires dénoncent aujourd'hui la dérive dictatoriale de son régime.<br /> <br /> <br /> <br /> "Rattrapage ethnique"<br /> <br /> <br /> <br /> Au nom du "rattrapage ethnique", il a commencé par purger les directions d'administrations publiques de tous les supposés partisans de Gbagbo, issus du sud du pays. Le port d'Abidjan est désormais exclusivement géré par ses fidèles issus du nord. Une situation que le chanteur Tiken Jah Fakoly, qui fait pourtant partie de ses chauds partisans, dénonce dans une chanson inédite. Il s'est opposé à l'engagement de poursuites contre ses fidèles qui, selon des ONG comme Amnesty International, sont responsables au moins à parts égales, des trois mille morts décomptés lors de la crise électorale de 2011.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans un rapport datant de 2014, une autre ONG, Human Rights Watch, constatait que "les membres des forces de sécurité ont continué à se livrer à de nombreuses violations des droits humains et à des actes criminels, notamment des arrestations arbitraires, le traitement cruel et inhumain de détenus et l’extorsion de fonds aux postes de contrôle. La justice à sens unique pour la crise post-électorale, poursuivait HRW, a sapé la réconciliation et, associée aux faiblesses persistantes au sein du système judiciaire, a entravé les progrès dans l’établissement de l’État de droit. Alors que les autorités ivoiriennes ont mené des enquêtes et mis en accusation de nombreux partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo pour leur rôle dans la violence post-électorale, il y a eu une absence quasi complète de justice pour les crimes graves commis par les forces du président Ouattara." L'ONG relevait également de nombreux cas de violences sexuelles commises par les forces de l'ordre et une corruption endémique au profit des seigneurs de la guerre, fidèles de Guillaume Soro, allié de Ouattara et actuel président de l'Assemblée Nationale ivoirienne. Le désarmement de plusieurs milliers de combattants, chasseurs traditionnels dozos ou aventuriers venus de pays voisins appelés à la rescousse en 2011 pour s'opposer à l'armée fidèle à Gbagbo, n'est toujours pas effectif et ces miliciens continuent à semer la terreur dans les villages.<br /> <br /> <br /> <br /> Seuls les partisans de Laurent Gbagbo ont donc été arrêtés et ont commencé à être jugés après quatre ans de détention provisoire. Selon des procédures rocambolesques, sans enquêtes sérieuses et sans témoins ayant une quelconque crédibilité. Ce qui n'a pas ému le ministre de la Justice de Ouattara pour qui il n'y a pas besoin de preuves puisque ces accusés sont, de notoriété publique, coupables. Coupables mais en fonction de leur degré de soumission au nouveau pouvoir. Pascal Afffi N'Guessan qui, en 2011, était président du FPI, n'a écopé que de quatorze mois de prison avec sursis, tandis que certains de ses coaccusés en prenaient pour vingt ans ferme. Un Affi N'Guessan, partisan d'une participation à la présidentielle d'octobre alors que la majorité des membres historiques du parti (dont les trois cadres arrêtés lundi) ont décidé de la boycotter tant que Gbagbo n'est pas libéré. Comme si elle n'avait pas d'autres chats à fouetter, la justice ivoirienne s'est mêlée de ce débat interne, donnant évidemment raison à Affi N'Guessan.<br /> <br /> <br /> <br /> Ouattara, qui est déjà engagé dans la campagne pour sa réélection, veut à tout prix présenter une vitrine "pluraliste" à la "communauté dite internationale", c'est à dire à la France qui maintient plusieurs centaines de militaires dans le pays. Au premier tour de la présidentielle d'octobre 2010, il était arrivé deuxième avec 32% des voix, derrière Gbagbo mais devant Bédié, l'ancien président renversé en 1999, qui s'était ensuite plaint d'avoir été spolié de sa deuxième place qualificative pour le second tour.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans ce contexte de plus en plus délétère, on attend que la France, l'ex-puissance toujours un peu coloniale, dont l'armée a bombardé en 2011 la résidence de Gbagbo et a procédé elle-même à son arrestation, fasse entendre sa voix. Mais, François Hollande est sans doute trop occupé par sa défense des droits de l'homme en Arabie Saoudite et au Qatar.<br /> <br /> © monafrique.com : Philippe Duval<br /> <br /> REAGISSEZ A CET ARTICLE AVEC FACEBOOK<br /> <br /> 1<br /> <br /> <br /> <br /> 5Réaction(s)<br /> <br /> <br /> <br /> vraigars<br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIRE Belgium (Lembeek)<br /> <br /> noooon,@camer.be ! pas un article sur la cote d'ivoire ,non! c'est bonjour l'empoignade pour mes chers cadets ! ah,tsuuuuiiip !<br /> <br /> FIERCAMER<br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIRE France<br /> <br /> Ouatarra veut le bien de la côte d'ivoire; donc celui qui s'oppose à lui veut nécessairement le mal de ce pays. Quoi de plus logique que de mettre de telles personnes hors d'état de nuire.<br /> <br /> Ouatarra aime tellement la côte d'ivoire qu'il serait prêt à tuer tous ivoiriens s'il le fallait pour que ce pays ce développe. Il a déjà montré un échantillon en 2010 (connue sous le nom de crise ivoirienne)<br /> <br /> Comme tout bon occidental, il sait que l'on ne peut tirer quelque chose de bon du nègre qu'à grand coup de fouet, donc oui il châtie bcp ses opposants, mais c'est pour leur bien!<br /> <br /> Fhred11<br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIRE Canada (Toronto)<br /> <br /> Tous les même ces Africains, on dirait un problème génétique.<br /> <br /> Sinon que veut OUATARA au juste?<br /> <br /> Il s'est démêlé comme il pouvait pour être president de la CI, il a la France et son armée avec lui pour taire toute contestation populaire, ces principaux opposants sont en prison, les Ivoiriens ne sont pas remis de la terreur qu'ils ont subis en 2011, ...<br /> <br /> Franchement qu'il empile le 2ième mandat et arête le temps de passer pour ne pas faire fasse à la limitation des mandats.<br /> <br /> God bless Africa<br /> <br /> zang du camer<br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIRE United States (Steamboat Springs)<br /> <br /> Ouatara est une vraie malédiction pour la Côte d'Ivoire. Que de sang coulé, que de troubles, que d' souffrances rien que pour la soif de pouvoir d'un Burkinabé nommé Ouatara. Qui est même ce Ouatara??!!<br /> <br /> <br /> <br /> Malgré toutes les béquilles et toutes les perfusions économico financières à lui octroyées par ses amis francs maçons qui l'onaidé, lui et Tintin Sorro, à faire le plus long putsh du monde (de 2001 en 2011), les ivoiriens le détestent!<br /> <br /> <br /> <br /> Au nom de quoi doit t'il se présenter aujourd'hui aux élections? Qui l'autorise à violer la constitution? Gbagbo lui a fait cette faveur, et il l'a jetté en prison.<br /> <br /> le sage-fou<br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: La dérive d’Alassane Ouattara :: COTE D'IVOIRE France<br /> <br /> <br /> <br /> @ VRAIGARS<br /> <br /> @FIERCAMER<br /> <br /> OUATTARA a dit qu'il veut alle rendre visite à GAGBO pouquoi les Africains l'en empêche...moi je ne sais pas on ne peut plus aller faire un coucou à son frère et collègue ...dites moi? la vie là devient dure dhein!!<br /> <br /> <br /> <br /> Réagissez à cet article<br /> <br /> Enregistrez-vous<br /> <br /> <br /> <br /> Chers intervenants,<br /> <br /> <br /> <br /> Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.<br /> <br /> Email<br /> <br /> @<br /> <br /> Mot de passe<br /> <br /> Commentaire<br /> <br /> Lions de la diaspora, bilan de la saison: Bedimo veut partir<br /> <br /> Lions de la diaspora, bilan de la saison: Bedimo veut partir<br /> <br /> CANAL DE VIE<br /> <br /> <br /> <br /> Facebook<br /> <br /> POLITIQUE :: CÔTE D'IVOIRE :: LES +<br /> <br /> <br /> <br /> Lus<br /> <br /> Commentés<br /> <br /> <br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: Côte D'Ivoire : Charles Blé Goudé, une prise de guerre peu glorieuse de Ouattara :: COTE D'IVOIRECÔTE D'IVOIRE :: Côte D'Ivoire : Charles Blé Goudé, une prise de guerre peu glorieuse de Ouattara :: COTE D'IVOIRE 17149<br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: Le vrai crime de Simone Gbagbo, le voici... 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CÔTE D'IVOIRE :: A son procès, Simone Gbagbo dénonce « l'ingérence » de la France en Côte d'Ivoire :: COTE D'IVOIRE <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: A son procès, Simone Gbagbo dénonce « l'ingérence » de la France en Côte d'Ivoire :: COTE D'IVOIRE<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: A son procès, Simone Gbagbo dénonce « l'ingérence » de la France en Côte d'Ivoire :: COTE D'IVOIREL'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, était entendue lundi 23 février par la cour d'assises d'Abidjan, répondant aux accusations d'atteinte à la sûreté de l'Etat qui pèsent sur elle, à la suite des violences qui avaient endeuillé le pays après les élections présidentielles.<br /> <br /> <br /> <br /> Il s'agissait des premières déclarations publiques de Simone Gbagbo, 65 ans, depuis son arrestation en avril 2011. Elle était en outre la dernière accusée entendue dans ce procès-fleuve, où 82 co-accusés ont été auditionnés. Les combats avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois, entre la fin de 2010 et le printemps de l'année 2011.<br /> <br /> <br /> <br /> « A l'heure où je vous parle, je ne sais pas exactement quels sont les actes matériels qu'on me reproche, a déclaré Simone Gbagbo à la barre. Laurent Gbagbo est le vainqueur de la présidentielle de 2010 », a-t-elle encore lancé, contestant une nouvelle fois la victoire de l'actuel chef de l'Etat, Alassane Ouattara.<br /> <br /> <br /> <br /> « INGÉRENCE » DE NICOLAS SARKOZY ET DE L'ONU<br /> <br /> <br /> <br /> Très incisive, Simone Gbagbo, surnommée la « Dame de fer » ivoirienne, a également tiré à boulets rouges sur la France. L'armée française s'en était prise au cours de la crise postélectorale aux forces loyales de Laurent Gbagbo, permettant qu'il soit renversé par des troupes favorables à Alassane Ouattara.<br /> <br /> <br /> <br /> « De quoi le président Sarkozy se mêle-t-il ? » s'est interrogée l'ex-première dame, qui a dénoncé « l'ingérence des autorités françaises », dont l'armée a selon elle « bombardé la résidence présidentielle pendant une dizaine de jours alors qu'aucune résolution de l'ONU ne lui donnait ce pouvoir ».<br /> <br /> <br /> <br /> « C'est à croire que l'objectif était l'élimination physique du président élu Laurent Gbagbo », a-t-elle soupiré. Les « troupes rebelles » de « M. Soro [Guillaume, l'actuel président de l'Assemblée nationale] et d'ADO [Alassane Dramane Ouattara], appuyées par l'ONU et les forces françaises, ont massacré des populations civiles, humilié des représentants de l'Etat », a encore affirmé Simone Gbagbo.<br /> <br /> <br /> <br /> « DÉCISION POLITIQUE »<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Simone Gbagbo a rejeté le résultat de la commission électorale organisatrice du scrutin, reconnu par la communauté internationale, qui avait donné Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle de décembre 2010. Le Conseil constitutionnel ivoirien avait à l'inverse consacré son mari. « Comment puis-je être poursuivie sur la base d'une décision politique ? Alors que j'ai respecté la décision du Conseil constitutionnel ? » s'est-elle interrogée, ajoutant avoir été « battue avec une violence inouïe » durant son arrestation.<br /> <br /> <br /> <br /> Simone Gbagbo est également accusée de « crimes contre l'humanité » par la Cour pénale internationale (CPI), comme son époux, qui y sera jugé en juillet. Mais Abidjan refuse le transfèrement de l'épouse à la CPI, assurant que la justice ivoirienne est en mesure de la juger de façon impartiale.<br /> <br /> <br /> <br /> La société civile, qui critique les nombreux ratés de ce procès, dénonce une « justice politique » et une « justice des vainqueurs », aucun cadre pro-Ouattara n'ayant été inquiété alors que les deux camps ont commis des exactions.<br /> <br /> <br /> <br /> © Source : AFP
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CÔTE D'IVOIRE :: A son procès, Simone Gbagbo dénonce « l'ingérence » de la France en Côte d'Ivoire :: COTE D'IVOIRE <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: A son procès, Simone Gbagbo dénonce « l'ingérence » de la France en Côte d'Ivoire :: COTE D'IVOIRE<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> CÔTE D'IVOIRE :: A son procès, Simone Gbagbo dénonce « l'ingérence » de la France en Côte d'Ivoire :: COTE D'IVOIREL'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, était entendue lundi 23 février par la cour d'assises d'Abidjan, répondant aux accusations d'atteinte à la sûreté de l'Etat qui pèsent sur elle, à la suite des violences qui avaient endeuillé le pays après les élections présidentielles.<br /> <br /> <br /> <br /> Il s'agissait des premières déclarations publiques de Simone Gbagbo, 65 ans, depuis son arrestation en avril 2011. Elle était en outre la dernière accusée entendue dans ce procès-fleuve, où 82 co-accusés ont été auditionnés. Les combats avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois, entre la fin de 2010 et le printemps de l'année 2011.<br /> <br /> <br /> <br /> « A l'heure où je vous parle, je ne sais pas exactement quels sont les actes matériels qu'on me reproche, a déclaré Simone Gbagbo à la barre. Laurent Gbagbo est le vainqueur de la présidentielle de 2010 », a-t-elle encore lancé, contestant une nouvelle fois la victoire de l'actuel chef de l'Etat, Alassane Ouattara.<br /> <br /> <br /> <br /> « INGÉRENCE » DE NICOLAS SARKOZY ET DE L'ONU<br /> <br /> <br /> <br /> Très incisive, Simone Gbagbo, surnommée la « Dame de fer » ivoirienne, a également tiré à boulets rouges sur la France. L'armée française s'en était prise au cours de la crise postélectorale aux forces loyales de Laurent Gbagbo, permettant qu'il soit renversé par des troupes favorables à Alassane Ouattara.<br /> <br /> <br /> <br /> « De quoi le président Sarkozy se mêle-t-il ? » s'est interrogée l'ex-première dame, qui a dénoncé « l'ingérence des autorités françaises », dont l'armée a selon elle « bombardé la résidence présidentielle pendant une dizaine de jours alors qu'aucune résolution de l'ONU ne lui donnait ce pouvoir ».<br /> <br /> <br /> <br /> « C'est à croire que l'objectif était l'élimination physique du président élu Laurent Gbagbo », a-t-elle soupiré. Les « troupes rebelles » de « M. Soro [Guillaume, l'actuel président de l'Assemblée nationale] et d'ADO [Alassane Dramane Ouattara], appuyées par l'ONU et les forces françaises, ont massacré des populations civiles, humilié des représentants de l'Etat », a encore affirmé Simone Gbagbo.<br /> <br /> <br /> <br /> « DÉCISION POLITIQUE »<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Simone Gbagbo a rejeté le résultat de la commission électorale organisatrice du scrutin, reconnu par la communauté internationale, qui avait donné Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle de décembre 2010. Le Conseil constitutionnel ivoirien avait à l'inverse consacré son mari. « Comment puis-je être poursuivie sur la base d'une décision politique ? Alors que j'ai respecté la décision du Conseil constitutionnel ? » s'est-elle interrogée, ajoutant avoir été « battue avec une violence inouïe » durant son arrestation.<br /> <br /> <br /> <br /> Simone Gbagbo est également accusée de « crimes contre l'humanité » par la Cour pénale internationale (CPI), comme son époux, qui y sera jugé en juillet. Mais Abidjan refuse le transfèrement de l'épouse à la CPI, assurant que la justice ivoirienne est en mesure de la juger de façon impartiale.<br /> <br /> <br /> <br /> La société civile, qui critique les nombreux ratés de ce procès, dénonce une « justice politique » et une « justice des vainqueurs », aucun cadre pro-Ouattara n'ayant été inquiété alors que les deux camps ont commis des exactions.<br /> <br /> <br /> <br /> © Source : AFP
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S
MILES JEFF : je vois bien que tu en as gros sur le cœur... J'espère bien que tu as une conduite meilleure que les autres. J'espère surtout que tu milites dans les mouvements de défense de l'Afrique parce que nous avons besoin de personnes qui ne se contentent pas de faire leur trou en France par le biais des femmes.<br /> <br /> <br /> <br /> Dr NJOH ELOMBO : Mme Shlomit Abel a un blog politique par lequel vous pouvez le joindre. Je signale son blog au tout début de cet entretien. Il suffit de cliquer sur sa photo pour la contacter directement ou sur un lien qu'elle propose.
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