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Lectures, analyses et réflexions de Raphaël
27 janvier 2017

Les ONG complices des dégâts écologiques et humains en Afrique et dans les pays non industrialisés

         Les ONG complices des dégâts écologiques et humains

                   en Afrique et dans les pays non industrialisés

ONG en action

            Tous les Français ont certainement remarqué que sur nos murs, ainsi que dans les publicités, l’image qui symbolise le mieux la pauvreté et la misère humaine est celle de l’homme, de la femme ou de l’enfant noir. Aussi, dans notre imaginaire collectif, tout Noir est pauvre et cherche en terre de France un refuge pour se relever de sa misère africaine ; même si ce Noir n’a jamais connu l’Afrique. « Un riche en Afrique est un pauvre en France », assurait avec beaucoup d’arrogance un animateur de radio de la fin des années 1970.

            Ce discours officiel – qui a peu à peu nourri le discours ambiant s’entendant jusque dans les coins les plus reculés de France où l’on n’a jamais vu un Noir posséder un logis – a donc fini par nous conforter dans l’idée que nous sommes riches et que par conséquent nous devons aider les « pauvres » Africains.

            Peut-on en toute logique s’élever contre une telle invitation, fruit du sentiment de solidarité ancré dans le cœur humain ? Il faut assurément avoir un cœur de pierre pour trouver à redire à une telle manifestation de l’amour de l’autre. C'est pourquoi, convaincue de l’approbation unanime, l’ONG Terre solidaire fait passer sur les ondes des radios une publicité rythmée par trois bruits caractéristiques suivis chacun par un discours explicatif pour nous amener à agir.  

            - Au bruit d’une bêche sur une terre aride, suivent ces paroles : « là, c’est Fatou (prénom féminin africain) qui bêche le seul lopin de terre qui lui reste après avoir été expulsée par une multinationale ».

            - Au bruit d’une tronçonneuse, on entend : « Là, c’est la tronçonneuse d’une multinationale qui…. » exploite la terre que Fatou a été contrainte de fuir. 

            - Au bruit d’un stylo grattant  nerveusement sur un papier, on entend : « Là, c’est mon stylo rédigeant un chèque….. ». Chèque bien sûr destiné à soutenir l’ONG Terre solidaire qui s’est fixé pour objectif d’aider Fatou à mieux vivre.

        La logique des ONG : vous faire payer les dégâts des multinationales

transparence-ong

            Je voudrais cependant rappeler aux cœurs généreux, à tous ceux qui ont le sentiment que nous devons aider les Africains, qu'il importe de prendre le temps d’analyser la logique qui structure les faits qui ont produit ce discours.

            Quelle est la logique des faits ? Vous avez d’un côté une ONG qui vous demande de l’aider à aider une femme privée de son bien, chassée de ses terres fertiles par une multinationale et obligée de labourer une terre ingrate pour y chercher une pitance incertaine ; de l’autre, la multinationale en train d’exploiter la forêt de laquelle a été chassée la femme. Ces faits, ce sont ceux pour lesquels des milliers de chèques sont signés en France. Maintenant, permettez-moi de vous poser cette question : quel devrait être votre vrai combat, le combat le plus naturel qui s’impose à vous ? Devez-vous continuer à signer des chèques pour exprimer votre générosité à l’égard d’une femme devenue pauvre parce que privée de son bien ou arrêter la main de l’usurpateur par une action énergique ?

            Pour vous aider à répondre à cette question, pour vous aider à comprendre qu’une action plus efficace que l’expression de la générosité par la rédaction d’un chèque est possible, préférable et plus raisonnable, je vous renvoie à l’histoire récente du combat d’une communauté indienne des Etats-Unis. Une réserve, où les Indiens ont été cantonnés depuis plus d'un siècle par la soi-disant générosité de l’Etat fédéral américain, était menacée par le passage d’un pipe-line appelé « le serpent noir » dans le langage imagé local. Les autorités américaines fermaient les yeux estimant le conflit d’ordre privé. Une journaliste alertée par la détermination d’une femme indienne à défendre les terres de ses ancêtres a porté l’affaire sur la place publique. Le soutien des artistes américains à la cause de cette réserve a fait le reste : le projet a été arrêté et des excuses publiques présentées à la communauté indienne lors d’une cérémonie dans la réserve (1).

            Cette histoire nous apprend que c’est la main criminelle qu’il faut arrêter ! Elle nous montre qu’il convient de réagir contre la volonté prédatrice des multinationales plutôt que d’attendre de réparer les dégâts qu’elles ont causés.

            Pour revenir à la publicité évoquée plus haut, disons de façon claire que tous les Français qui ont le sentiment d’être généreux en aidant une femme africaine paient en réalité les dégâts de la rapacité de leurs entreprises travaillant sous les Tropiques. Ceux qui font des chèques aux ONG pensant accomplir une bonne action sont en fait des naïfs que les multinationales abusent allègrement. Les  financiers de ces multinationales font une bonne affaire en créant des ONG chargées de récolter l’argent du contribuable français ou européen pour payer leurs crimes en Afrique et dans d’autres contrées du monde. Voilà la vérité que vous devez tous retenir !

                                         Des preuves à la pelle

            Vers la fin de l’année 2016, un chef nigérian a quitté la région qu’il administrait moralement et s’est rendu en Angleterre pour porter plainte contre la société anglaise exploitante du pétrole nigérian parce qu'elle polluait ses terres. Combien d’ONG européennes avaient auparavant alerté les autorités locales et anglaises des dégâts qui se commettaient ? Aucune ! Combien ont soutenu ce chef nigérian dans son combat ? Aucune ! Quand, quelques années auparavant, des populations du Ghana se sont rendues en Angleterre pour alerter les autorités de la pollution de leurs terres par une de leurs entreprises, combien d’ONG européennes ont soutenu ce combat ? Aucune ! Durant de nombreuses années, la société suisse Nestlé a vendu au Cameroun et aux autres pays francophones du lait composé uniquement de matière végétale qu'elle faisait passer pour du lait de vache sans être dénoncée par les ONG. Quand une entreprise camerounaise a porté plainte contre Nestlé, quelle ONG l'a-t-elle soutenue ? Aucune ! Et les terres polluées par l'usine Nestlé dans ce pays d'Afrique, qui s'en soucie ? Personne en France ou en Europe ! Toujours au Cameroun, qui se soucie des droits des pygmées Baka chassés de leurs forêts ancestrales pour laisser place aux safaris de chasse à l'éléphant qu'organisent là-bas les grandes familles européennes comme les Rothschild ? Personne en France ou en Europe !

Les Européens et la mort de l'Afrique

            Tous ces maux causés par les Européens ne rencontrent que le silence des citoyens de cette partie du monde. Les ONG moralisatrices sont incapables d’attaquer les personnes et les entreprises expertes dans le pillage des objets d’art qui nourrissent les musées, ni celles qui pillent les ressources minières polluant en même temps les sols et privant les populations d’eau potable et de terres cultivables. Pourtant, toutes les ONG européennes s’invitent régulièrement dans les débats électoraux africains, fournissent des informations aux gouvernants européens pour leur permettre de prendre des sanctions contre les élus qui ne respectent pas les règles occidentales. Pourtant, ces associations ou ONG attaquent sans cesse devant les tribunaux européens des autorités africaines qu’elles accusent de posséder en Europe des biens mal acquis ; en d’autres termes des biens achetés avec l’argent des contribuables africains. Pourtant, il est avéré que les ONG ont servi de point d'appui pour défaire les gouvernements de l'Europe de l'Est (anciens satellites de Moscou) et du Maghreb qui n'étaient pas favorables aux financiers occidentaux, tel George Soros.

            Ces accusations contre les autorités africaines mises à part, que faisons-nous avec nos ONG dans les pays non industrialisés sinon ce que nous faisons dans nos banlieues ou nos îles lointaines : mettre en place des jardins potager, proposer des jeux de société, un local pour écouter de la musique, organiser des séances de cinéma ou de vaccination, donner des cours d’alphabétisation… des activités ludiques et éducatives sensées aider les jeunes à sortir de leur « ennui » et les plus âgés à ne pas se sentir seuls au monde. Croyons-nous vraiment que c’est avec nos bénévoles, « ces jeunes, les théories plein la bouche et pas une once de courage dans la main » (Natacha Appanah, Tropique de la violence, édit. Gallimard) que nos ONG vont sortir les "damnés de la terre" de la misère ? Croyons-nous qu’en vaccinant quelques personnes, en partageant leur quotidien, leur musique, en plantant quelques arbres avec eux, cela suffit à leur faire oublier la misère, la crasse, la pollution ou les expropriations de leurs terres ? Non ! Comme le dit si bien un personnage du roman de Natacha Appanah « il n’y a pas de séance de cinéma ou de match de foot qui pourrait égaler le fait de posséder quelque chose, un objet qui ne soit rien qu’à soi » !

            Retenons donc que c’est le droit de posséder quelque chose qui lui est propre que revendique chaque individu, chaque peuple de la terre ! C’est parce que la communauté indienne des Etats-Unis d’Amérique ne voulait pas être privée de son bien et ne pas se retrouver dans le besoin d’être assistée ou de migrer vers d’autres contrées pour quémander la générosité des ONG qu’elle s’est battue avec le soutien des artistes de ce pays. N’attendons donc pas d’aider les expropriés et les immigrés. Empêchons les pays industrialisés de causer des dégâts sur leurs territoires, des dégâts sur leur mode de vie.

            Les ONG, ces Organisations dites non-gouvernementales, sont en réalité des structures créées et financées par les Etats, les multimillionnaires ou milliardaires et les dons des particuliers pour jouer le rôle qui était celui des missionnaires à l'époque de la colonisation des pays tropicaux. Elles accompagnent les prédateurs pour consoler la veuve et l'orphelin et les encourager à se contenter de ce qui leur reste tout en jouant l'espion au service des Etats qui les ont missionnées. Quant aux bénévoles européens, le seul bénéfice de leur engagement avec les ONG, c’est de faire une fois dans leur vie « l’expérience de la misère », c’est-à-dire se frotter aux plus pauvres pour se sentir utiles et savoir que la vie mérite d’être vécue. Quant aux populations africaines et de l'Océan indien prioritairement concernées par les actions des jeunes Européens bénévoles, elles ne cessent de se demander le but que poursuivent ces ONG chez elles.

(1) : Il semble que le nouveau président américain compte relancer le projet de pipe-line.                        

Raphaël ADJOBI

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24 janvier 2017

Les voeux 2017 de La France noire à ses adhérents, amis et sympathisants

      Les vœux 2017 de la France noire

                        à ses adhérents, amis et sympathisants

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            Le bureau et le Conseil d'administration de la France noire vous souhaitent une Bonne Année 2017 pleine de joie et d'heureux moments en famille ainsi qu'avec ceux qui vous sont chers. La France noire vous remercie particulièrement pour l'intérêt que chacun de vous porte aux projets pédagogiques qu'elle propose pour la construction d'une plus grande fraternité en France. "Mieux connaître l'autre pour respecter sa différence" est sa devise.

             Cette devise a été portée à la connaissance du public lors du pot de présentation des vœux 2017 de l'association à la salle des fêtes de La Halle aux grains de Joigny. Des Français noirs et blancs partageant la même conviction - faire connaître la contribution des Noirs à l'histoire de France - ont levé leur verre autour de la traditionnelle galette des rois. Des retrouvailles pilotées du début à la fin par Françoise PARRY, Secrétaire et Trésorière de La France noire.

La France noire - Conférence

Un rappel de la suite des activités de l'association a été fait : le 21 février, une conférence sur Les Français noirs dans l'Océan indien sera donnée à La Halle aux grains de Joigny par M. Luis-Nourredine PITA, docteur en philosophie politique ; le 10 mai, en collaboration avec la mairie de Joigny, sera organisée la deuxième commémoration de l'abolition de l'esclavage dans cette ville. Une magnifique chorale gospel accompagnera de ses chants cette cérémonie.

Amitiés à tous

Le président : Raphaël ADJOBI

18 janvier 2017

Les Ivoiriens veulent émerger de la dictature

    Les Ivoiriens veulent émerger de la dictature

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            Ne nous leurrons pas : les manifestations scolaires d'une ville n'ont jamais fait tomber un régime politique de son piédestal ! Si par cars entiers, les populations de l'intérieur ne descendent pas à Abidjan pour étouffer moralement et politique, durant plusieurs semaines, plusieurs mois, le régime en place, celui-ci attendra chez l'ambassadeur de France que la tempête s'apaise pour refaire surface.

            En clair, dans ce combat des populations contre le pouvoir en ce début d'année 2017, il faut éviter de lâcher prise. Si tu tiens l'adversaire à la gorge ou par les couilles et que tu vois que cela diminue ses forces, tu as tout intérêt à ne pas desserrer ton étreinte. Si tu lâches sa gorge et ses couilles, il s'en souviendra et cherchera à te saisir la gorge et les couilles. D'autre part, il faut éviter d'organiser les manifestations les unes à la suite des autres : après les militaires, les fonctionnaires, puis les élèves... Non ! Ce type de combat est voué à l'échec. Bien au contraire, il faut retenir que l'union fait la force. Dès qu'un groupe descend dans les rues, tous les autres doivent en faire autant. Enfin, une manifestation qui se veut un combat sérieux ne s'improvise pas ; elle s'organise, se structure pour durer, pour représenter une vraie force.

             Une côte d'Ivoire trop belle pour être vraie

            Après un bref séjour en Côte d'Ivoire - plus précisément à Abidjan - une amie française blanche m'a fait le compte rendu suivant : "l'économie semble florissante, de grands travaux sont réalisés et l'on voit de belles voitures, surtout un nombre extraordinaire de 4x4 dans les rues d'Abidjan. En tout cas, tout va bien". A ce discours, j'ai tout simplement répliqué que le trop grand nombre de voitures neuves et surtout de grosses cylindrées comme les 4x4 dans un pays du tiers-monde n'est nullement un signe de richesse mais plutôt le signe qu'il est corrompu. Tous ces véhicules sont des biens mal acquis qui servent de vernis pour cacher la pauvreté mais pas le sous-développement qui est mental avant d'être économique.

            En effet, compte tenu des salaires en Côte d'Ivoire, il est impensable qu'une multitude de personnes qui ne sont ni industriels, ni grands commerçants ou grands cultivateurs puissent s'offrir ces véhicules ; surtout quand on sait qu'elles vivent presque toutes dans des appartements ou des maisons qui trahissent la pauvreté de leur condition. On devine donc aisément que celui qui gagne environ 200.000 frcs CFA par mois (environ 600 euros) mais possède un 4x4 ne l'a obtenu que par un service rendu. Quel service, me direz-vous ?

            Explication ! Si vous permettez à un riche libanais ou à une entreprise française de mettre la main sur un beau terrain ou un marché qui va lui permettre de prospérer, il vous récompense en vous offrant une belle voiture, un beau 4x4. C'est ce que l'on appelle la corruption ! C'est ainsi que par le passé les Africains ont contribué à la traite négrière. Vous vendez une partie des biens de l'Afrique ou de votre pays à un étranger et celui-ci fait votre richesse personnelle. Tout le monde peut alors vous envier.

            Autre exemple : vous êtes à la tête d'un ministère ou d'une société nationale disposant bien entendu d'un budget annuel de fonctionnement. Vous ne faites pas les rénovations, le renouvellement du matériel technique, vous réduisez les missions d'études ainsi que l'amélioration de la qualité des structures sociales devant faire le bonheur des populations ; ce qui dégage suffisamment d'argent pour l'achat de gros 4x4 pour vous et vos proches collaborateurs qui vous deviennent ainsi redevables et gardent le silence. C'est ainsi que l'on ruine un Etat et que les travaux destinés à soulager les populations ne sont jamais réalisés ou sont réalisés à moindre frais et sont donc forcément de moindre qualité.

                         La réalité et la solution                                             

            Pendant ce temps, les populations se plaignent de l'électricité trop cher, la ménagère se plaint des produits importés trop chers, les automobilistes pestent devant le prix de l'essence, le paysan ne sait plus s'il faut qu'il récolte son café ou qu'il le laisse pourrir au regard du prix qu'on lui propose. Et parce que toutes ces personnes vivent avec l'image de leurs parents en prison pour avoir applaudi une autre personne que le président, et sachant qu'elles ne disposent d'aucune tribune pour exprimer leurs besoins pour les faire prendre en compte, la manifestation publique, voire la violence publique devient une solution. Mais pour que cette force publique triomphe, il lui faut se structurer et s'en prendre précisément aux organes économiques qui font la puissance de ce pouvoir et de ses protecteurs étrangers : le café et le cacao ! On ne combat pas une dictature avec des armes démocratiques !

Raphaël ADJOBI         

10 janvier 2017

Tombe, tombe au fond de l'eau (Mia Couto)

                              Tombe, tombe au fond de l’eau

                                                     (Mia Couto)

Tombe, tombe

C’est toujours un grand risque pour un écrivain de donner à son récit un ancrage trop prononcé dans la réalité sociale d’une contrée. C'est souvent la meilleure façon de déboussoler le lecteur qui peut ne pas voir derrière le particulier l’universalité des êtres et de leurs sentiments. Mais quand cette entreprise est réussie, quel grand bonheur !

            Toute la beauté du roman de Mia Couto repose sur une « narration très africaine », voire mozambicaine – c’est-à-dire – une histoire imprégnée de l’Afrique lusophone. Comprenez par là que le style ne peut nullement être celui d’un africain francophone ou anglophone. L’histoire des peuples est faite de souffrances ; et quand du verbe s’exhalent des senteurs aux parfums locaux - ici coloniaux - la littérature prend un ton à nul autre pareil.

            Dans ce bref récit – moins d’une centaine de pages –organisé en huit chapitres qui se présentent comme huit nouvelles, nous pénétrons dans l’âme d’un vieux pêcheur passant son temps à courtiser sa voisine mulâtre qui, un jour, a échoué là telle l’épave d’un ancien navire dont il imagine les charmes d'antan plus étincelants encore que ce qu’il en sait du prêtre du village. Quant à Luarmina, la voisine mulâtre, comme repue de son passé brumeux, elle ne semble désirer rien d’autre qu’entendre le récit de la vie et des rêves du vieux voisin pêcheur. Le roman progresse donc entre séduction et délicate prise de distance ; l’un et l’autre des protagonistes évitant de briser le fil de la communication par une brutale déclaration ou par un rejet définitif.

            Un roman poétique, plein de formules charmantes comme : « vous pouvez avoir été caressé par une main, un corps mais aucune caresse ne reflète autant votre âme comme la larme qui glisse » ; ou « là où il est toujours midi, tout est nocturne ». Et pour finir, saurez-vous dire quelle est la différence entre un Blanc sage et Noir sage ? Non ? Alors il ne vous reste qu’à lire le livre, véritable trésor du point de vue du style.

Raphaël ADJOBI

Titre : Tombe, tombe au fond de l’eau,  78 pages

Auteur : Mia Couto

Editeur : Chandeigne,  novembre 2015.

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